L’ailurophobie, la félinophobie ou encore la gatophobie est un trouble assez courant. Les individus atteints de cette phobie ont une peur bleue des chats. Il suffit que la personne soit en présence de l’animal (ou d’objets le concernant) pour qu’elle se mette tout à coup dans tous ses états.

Cette crainte peut se manifester à travers des comportements excessifs, voire disproportionnés. Selon les experts, elle peut s’expliquer de différentes façons. Mais de quoi s’agit-il réellement ? Peut-on s’en libérer ?

Comment s’explique la phobie des chats ?

La phobie des chats peut avoir de multiples origines. Elle est en général liée à un traumatisme. Une personne qui a été attaquée par un chat quand elle était enfant peut devenir ailurophobe en grandissant.

Selon les psychanalystes, le problème peut également être associé à une croyance ou à la peur du sexe féminin.

Certains spécialistes évoquent l’hérédité. Le trouble aurait été alors transmis des parents aux enfants. Quoi qu’il en soit, comme toutes les autres phobies, la félinophobie est aussi un mécanisme de défense psychologique.

Ce dernier s’enclenche dès que le sujet est confronté à son angoisse. Pour pouvoir se libérer de la situation, l’individu doit évacuer son anxiété sur l’animal concerné.

Il convient de noter que cette crainte peut se décliner en différentes catégories. Il se peut que le sujet ait uniquement peur des chats noirs, blancs, sauvages ou castrés.

En outre, elle peut aussi se manifester en présence des éléments ou objets associés aux félins (ronronnements, poils, litières, croquettes, etc.).

Qu'est-ce qui arrive quand un ailurophobe est en présence d’un chat ?

Quand un ailurophobe est en présence d’un chat, il est d’abord atteint d’une crise panique. Cette situation d’anxiété poussée et de stress se traduit ensuite par des symptômes assez apparents.

Elle peut engendrer une hyperventilation, des palpitations et des tremblements.

Si l’individu est confronté à l’une de ses plus grandes craintes, il aura forcément envie de s’enfuir. Mais il se peut qu’il soit victime de syncopes avant de pouvoir réellement le faire.

Il peut également arriver que le sujet développe certaines maladies comme des crises d’asthme ou des démangeaisons. Dans ce cas précis, on parle souvent d’allergie aux chats. En réalité, il s’agit d’une autre appellation pour désigner la félinophobie.

Peut-on soigner l’ailurophobie ?

Il est tout à fait possible de venir à bout de l’ailurophobie. Les méthodes telles que l’hypnose ericksonienne et la PNL peuvent servir à traiter cette phobie.

L’objectif étant alors d’aider la personne à se sentir plus en sécurité, notamment en présence des félins.

Certains spécialistes utilisent également la thérapie cognitivo-comportementale. D’autres font appel à l’EMDR (L'intégration neuroémotionnelle par les mouvements oculaires). Ces techniques sont plus adaptées si le trouble est apparu suite à un événement traumatisant.

Dans tous les cas, le travail psychocorporel accompagné de séances d’art-thérapie devrait permettre au sujet de se libérer de sa crainte.

Le traitement peut éventuellement être combiné avec des pratiques psychanalytiques s’il s’avère que la phobie est liée à des névroses. Il se peut que la félinophobie soit associée à la peur du sexe féminin et qu’elle ait engendré des problèmes d’ordre sexuel.